Aujourd'hui, nous ne prenons pas la route. Nous avons prévu de faire une
randonnée pédestre sur l'île d'Aix qui se trouve juste en face de
la pointe de la Fumée à Fouras où nous sommes. La météo est au rendez-vous, une
belle journée s'annonce pour nous.
Une boucle au plus près de la côte autour de l'île d'Aix.
RENSEIGNEMENTS SUR CETTE RANDONNEE :
Carte île d'Oléron / île d'Aix 1330 OT.
Date : 31.03.2021
Dénivelés : Positifs 10m - Négatifs 0m.
Distance : 7,85 km
Durée totale : 02 heures 42 dont 37 minutes de pause
Météo : Soleil.
Niveau : Marcheur
Balisage : Aucun
Difficultés : Aucune difficulté par bonnes conditions et temps clair
Départ : De l'embarcadère du quai Barbotin sur l'île d'Aix.
Nous sommes partis à pied de notre base, le camping "Le Cadoret" à 09:30 pour rejoindre l’extrémité de la presqu'île de Fouras la pointe de la Fumée où se trouve l'embarcadère. Car la particularité de cette sortie est qu'il faut prendre le bateau pour se rendre au départ de la randonnée sur l'île d'Aix. A savoir : Les départs sont en fonction des marées. Nous avons pris le bac transbordeur de 11:00.
Nous avons essayé plusieurs fois de prendre à l'avance nos billets au guichet la compagnie "
Fouras Aix" à l'embarcadère de la pointe de la Fumée mais nous avons toujours trouvé la billetterie fermée.
Le guichet n'ouvre que trente minutes avant les embarquements et l'on se trouve automatiquement agglutinés les uns sur les autres pour obtenir les tickets.
Cette façon de fonctionner en cette période de pandémie est désastreuse et fait prendre des risques aux clients, aux personnels de la compagnie comme aux îliens.
Nous avons obtenu notre billet, 10,40€/Pers. pour l'aller-retour, tarif basse saison. La haute saison démarre le 1er avril 2021, le lendemain. Pour info, l'île d'Aix est reliée par un bac au rythme de 5 rotations minimum par jour. Tél : 0 820
16 00 17 (0,15 € / minute)
Notre bac transbordeur, le Pierre Loti, nous attend sous une petite brise.
En même temps que les passagers, des chevaux embarquent pour l'île d'Aix.
Avant d'embarquer, nous jetons un coup d’œil en direction de l'île d'Aix.
Le navire gagne tout doucement le large aux reflets gris-bleu. Au loin, le Fort Boyard flotte entre ciel et mer. L'insubmersible vaisseau de pierre construit pour protéger l'arsenal de Rochefort a surtout servi de geôle pour séquestrer soldats prussiens et communards avant de devenir le terrain de jeu télévisuel de Passepartout et du père Fouras.
Faire un clic sur le dessin ci-dessous pour voir les infos (trace, durée... ) de notre traversée.
Notre ferry passe à proximité du fort Enet.
Après une vingtaine de minutes de traversée, nous mettons pied à terre sur l'île d'Aix au niveau de l'embarcadère du quai Barbotin. A la sortie du port, nous prenons sur notre gauche (direction Ouest) pour faire le tour de l'île dans les sens des aiguilles d'une montre. Nous contournons la pointe Sainte Catherine. Nous sommes juste en face de Fort Boyard.
Nous passons à proximité du phare particulier de l'île, il est composé de deux tours de 25,3m. Il est toujours en activité automatique mais plus gardé. De couleur rouge et blanche, il signale depuis plus d'un siècle aux nombreux plaisanciers, les écueils situés entre l'île d'Oléron et l'île de Ré.
La visibilité est bonne, nous arrivons à apercevoir le pont reliant le continent à l'île de'Oléron.
Nous franchissons, par une passerelle, une espèce de douve qui protège les anciens remparts.
Notre sortie s'oriente au Nord, nous abordons la plage de l'Anse de la Croix dominée par le sémaphore d'Aix.
Après avoir traversé la plage, derrière nous, nous avons une vue générale des phares qui dominent la plage.
Nous continuons notre progression jusqu'à une digue qui fait la jonction avec la Grande Plage.
Nous passons à proximité de la pointe et de la batterie de Saint Eulard, notre sentier nous mène en sous bois, nous atteignons la plage Baby d'où nous avons une vue générale vers le Nord.
En regardant bien, nous apercevons à nos pieds des oies bernaches.
A l'horizon, le pont et l'île de Ré.
Nous reprenons le sentier, et passons au-dessus de la plage des Sables d’Or.
Notre progression s'oriente au Sud puis à l'Ouest à partir de la pointe de Coudepont. Le sentier devient un chemin un peu plus large recouvert de minéraux blancs. Nous avons maintenant une vue sur Fouras, la pointe de la Fumée et le fort d'Enet.
Notre chemin se transforme en route qui rejoint le village tout en longeant la grande baie, l'Anse des Vases.
Notre route nous ramène au village, nous franchissons deux ponts levis et débouchons au niveau de l'église Saint Martin.
A l'église, nous prenons à droite la rue des remparts et au premier carrefour nous prenons sur notre gauche la rue Napoléon où à l'angle se trouve le musée napoléonien fondé en 1928, où l'Aigle déchu a eu un temps l'espoir de filer aux États-Unis.
Nous remontons la rue Napoléon et prenons au carrefour sur notre droite la rue Marengo en direction du sémaphore.
Nous remontons jusqu'au bout de la rue au niveau du pont levis.
Nous revenons sur nos pas et traversons la place Austerlitz pour rejoindre notre point de départ, l'embarcadère du quai Barbotin.
Nous embarquons à 15:15 à bord du bac transbordeur," le Pierre Loti", direction Fouras.
Belle petite randonnée à la portée de tous. Pour nous, il nous reste plus qu'à rejoindre notre base, le camping "le Cadoret", à pied.
Aix est la plus méridionale des 15 îles du Ponant. Couverte de fortifications, de bribes de forêts entrecoupées de marais et de longues plages de sable. Aix est la "dernière" des îles de Charente-Maritime, la dernière car aucun pont ne la relie au continent comme pour île de Ré ou Oléron et elle ne possède aucune route immergeable comme l'île Madame.
De plus, Aix a un grand passé historique et a longtemps été la pièce maîtresse du dispositif de défense de l'arsenal de Rochefort où était construit l'essentiel de la flotte de guerre du pays. Aujourd'hui encore, chaque butte cache encore une casemate. Le Fort Liédot, enfoui dans l'intérieur des terres, a depuis sa construction en 1834, été transformé en prison militaire pour des soldats russes de la guerre de Crimée, des communards ou bagnards sur le départ pour la Nouvelle-Calédonie qui ont gravé leur détresse et leur ennui sur les murs de leur cachot en graffitis parfois émouvants.
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