L'îlet de Grand
Bassin est un village isolé qui s'admire depuis un belvédère situé à
Bois Court à la plaine des Palmistes. Nous l'avions découvert au retour de notre randonnée au Piton de la Fournaise, en octobre 2019 mais sans le visiter. Cette rando, nous ne l'avions pas programmée non plus cette année, c'est la famille qui nous l'a proposée.
Un aller retour depuis le parking Bois Court jusqu'à l'Îlet de Grand Bassin.
RENSEIGNEMENTS SUR CETTE RANDONNEE :
Date : 01.10.2023
Dénivelés : Positifs 993m - Négatifs 1061m.
Distance : 9,79 km
Durée totale : 06 heures 18 dont 01 heure 27 minutes de pause
Météo : Soleil, lourd.
Niveau : Randonneur
Balisage : Quelques totems, aucune balise mais sentier bien marqué
Difficultés : Aucune
par temps sec avec de bonnes conditions météo.
Départ : Directement depuis le grand parking du belvédère de Bois Court.
Nous nous rendons dans un premier temps sur le belvédère de Bois Court au plus près du petit monte-charge servant au ravitaillement
des habitants. Ce belvédère au-dessus du vide permet de contempler l'îlet de Grand Bassin 700 m plus bas et d'apercevoir le bassin du Voile de la Mariée, un point de vue impressionnant.
La randonnée débute à deux pas de l'ancienne horloge à eau désormais
remplacée par un monument à la mémoire d'Edgar Avril et du Captage. Tout près,"le téléphérique" sert au ravitaillement et l'on peut voir la
petite nacelle qui attend les marchandises. On pourra même visiter
l'autre extrémité du câble une fois à Grand Bassin. Le sentier débute
près du monte-charge et longe le rempart protégé du vide par la
végétation.
La longue descente sportive menant à Grand Bassin et ses nombreux gîtes, considérée par beaucoup comme difficile, attire énormément de randonneur de tous niveaux. Elle peut être faite en l'aller-retour dans la journée pour profiter du bassin du Voile de la Mariée, les coureurs y parviennent en 20 minutes alors que les marcheurs occasionnels approcheront les deux heures. A un rythme normal, il faudra compter le même temps de descente que de remontée à Bois Court.
La première partie du sentier part à plat sur un terrain très sec et avec beaucoup de poussière, direction Ouest Sud-Ouest.
Nous progressons au milieu de mimosas en fleurs mais sans odeur.
Après un petit kilomètre d'une marche facile, le sentier se met à plonger sans transition. Les marches en béton du début sont remplacées par celles en pierre, plus nombreuses et souvent très hautes.
Plus loin, le chemin descend en lacets et oblique vers l'Est Nord Est. Les
vues sur les différentes vallées sont de plus en plus belles au fur et à
mesure de la descente et des trouées dans la végétation. Ici, le Bras de la Plaine et dans le bas la ville de Saint Louis et l'océan.
On devine souvent le bassin et sa cascade
sur la gauche du village qu'on domine encore pour longtemps.
Cette descente qui semble ne jamais finir se poursuivra jusqu'au Bras Sec.
On passe près de l'oratoire dédié à Ste-Rita le long de falaises, la descente se poursuit, sans grande difficulté hormis de hautes marches.
Nous profitons pour admirer les paysages se trouvant en contrebas.
Le sentier épouse les parois, nous arrivons à nous apercevoir en fonction des virages.
Si la descente avec ses marches irrégulières "paraissent faciles" lors de la descente, au retour il en sera tout autrement.
Plus nous descendons plus Grand Bassin affiche ses détails.
Nous croisons de la faune locale, la première que l'on voit à ce séjour.
Après une nouvelle série de lacets, on rencontre à mi-parcours des installations de transport d'eau ainsi que la ligne du monte-charge. De nombreuses passerelles et de hauts escaliers permettent de franchir
les ouvrages sans danger de glissade sur les tuyaux humides.
Au dessus de nous on aperçois le belvédère de Bois Court, départ de notre randonnée, on constate bien qu'il est au-dessus du vide et les dénivelés que nous avons descendus.
Zoom que la plateforme du belvédère.
Nous reprenons notre progression.
A partir des dernières canalisations, la descente est plus facile (direction Nord-Est puis Nord).
Les derniers hectomètres comportent encore de hautes marches sur un sol rocheux.
Nous débouchons à une passerelle franchissant le Bras Sec, elle marque la fin de la descente et le début de Grand Bassin.
Nous l'empruntons.
Un coup d'œil sur le chemin parcouru permet d'apprécier la pente et de deviner le belvédère du départ.
Un dernier petit raidillon et on se retrouve vite dans le petit village.
Nous découvrons Grand Bassin, il n'y a pas de rues mais de larges sentiers bordés de murets en pierres sèche. Nous apprécions particulièrement les cases créole d'époque, dommage que certaines ne soient pas entretenues.
Certaines "kaz" ont de belles treilles de vignes qui doivent donner en plus du raisin de l'ombre pour les randonneurs de passage.
De nombreux gîtes sont présents à Grand Bassin pour l'accueil des randonneurs, chacun ayant sa beauté par les couleurs de leurs façades ou les
jardins fleuris qui les bordent.
Aujourd'hui pour cause de covid, un seul est ouvert "Le Randonneur" nous y avons fait halte, l'accueil a été super.
Après avoir repris des forces en déjeunant dans ce gîte, nous avons entamé le retour, plus physique et transpirant que l'aller, par le même itinéraire jusqu'au parking du départ de Bois Court. Une montée a un rythme tranquille accompagnée par un Tarier de la Réunion ou appelé localement tec-tec.
Une belle randonnée qui offre de belles perspectives sur Grand Bassin dans un site superbe. Nous n'avons pas fait le détour à la cascade du Voile de la Mariée et son bassin.
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