La Chapelle - Randonnée - Île de la Réunion - Cilaos (97413) - Un aller retour du village de Cilaos à la Chapelle - Le 20 avril 2022.

  Aujourd'hui, nous reprenons nos randonnées. Nous décidons d'aller découvrir un site exceptionnel l'entrée d'un canyon creusé par la rivière à travers un monolithe de plus de 100m de large et de hauteur. Il est possible de pénétrer en son centre pour découvrir une incroyable cathédrale de pierre après avoir passé 3 bassins d'eau claire et fraîche.
 
Un aller retour de la rue Bras de Cilaos à la Chapelle.

RENSEIGNEMENTS SUR CETTE RANDONNEE :  
 
Date : 20.04.2022
Dénivelés : Positifs 822m - Négatifs 822m.
Distance : 8,12 km
Durée totale : 04 heures 44 dont 01 heure de pause
Météo : Soleil.
Niveau : Randonneur
Balisage : Blanc avec des totems aux intersections importantes.
Difficultés : NE PAS ENTREPRENDRE PAR TEMPS PLUVIEUX. Aucune par temps sec et avec de bonnes conditions météo. Les passages autour des bassins sont mal indiqués et escarpés.
Spécificités : prendre maillot de bain, sandales nautiques et matériel de protection étanche pour appareil photos, téléphone, caméra...
 

                                 

  
L’accès en voiture : Se rendre à Cilaos - Prendre à gauche par la Rue de la Chapelle, continuez Rue Bras de Cilaos et se garer plus bas, jusqu'après un virage en épingle à cheveux.
 
Départ : Le sentier de la Chapelle débute sur la gauche au niveau d'un totem juste après le virage en épingle.

Nous prenons le sentier descendant à gauche (balises blanches) signalé par un totem directionnels "sentier de la Chapelle".

 
Nous voulions profiter des superbes panoramas avant d'entamer la plongée le long de la Ravine Henri Dijoux. On devrait distinguer très bien le Grand Bénare sur la droite et le Dimitile plus à gauche mais les nuages matinaux en ont décidé autrement.


En contrebas des remparts, nous apercevons les cases de l'Îlet à Cordes.


Le sentier, bien marqué, est en pente constante dès le départ comporte de gros cailloux et de nombreuses marches et serpente sous les grands filaos.




Une partie de la descente s'effectue le long de la Ravine Henri Dijoux. On doit franchir, sans difficulté, de nombreux passages à gué fois (6 fois), toujours abrité du soleil par les filaos.



Les dégâts de la dernière période cyclonique son encore visibles par endroits. Ici, le sentier a été emporté, il faut être vigilant et prudent.

 
A d'autres endroits, le sentier passe près de petits précipices mais sans grand danger. Dès que le soleil passe, la flore prend des couleurs.



Les balises sont très discrètes sur ce sentier heureusement bien marqué.



Des petites chutes d'eau mêlées au rouge des racines de filaos ou des bassins viennent rajouter une première touche aquatique à cette balade en descente constante.



Un dernier gué à traverser, sans difficulté.


Après une demi-heure de descente, on traverse une partie plus plate sous les filaos.


Nous atteignons une bifurcation, marqué du totem. Nous laissons le sentier continue vers l'Îlet à Cordes et prenons à droite la direction de la Chapelle.



Nous gravissons une montée courte mais raide sur des lacets serrés et sableux. Certaines portions en zones d'éboulis sont plus glissantes. La végétation n'est jamais très importante mais variées jusqu'au sommet la montée.

 
Les nuages commencent à se dégager, on profite de quelques panoramas en direction de l'Îlet à Cordes dans les trouées de la végétation.

 
Plus bas se seront les chocas qui viennent border le sentier. le ciel est dégagé, on a enfin une vue générale sur le Grand Bénare sur la droite et le Dimitile plus à gauche.

 
On domine la vallée profonde du Bras Rouge et on distingue très bien la faille de la Chapelle entre les immenses blocs constitués de syénite, une roche volcanique constituée en grande partie de feldspath alcalins et trachytes.



La descente est plus raide mais sans danger. Quelques nouveaux emplacements permettent d'avoir de jolis panoramas sur la Chapelle et les blocs rocheux qui l'entourent le long du Bras Rouge jusqu'au Piton de Sucre. Le sentier, usé par les milliers de passages ne pose pas de problème particulier.

 
Après une série de courts lacets sableux et caillouteux, le sentier arrive enfin dans le lit du Bras Rouge, juste après un coude de la rivière encombré de grosses roches. Le lieu est signalé par des cairns qui nous serviront de points de repère au retour.

 
On distingue mieux les roches plus grises de syénite sur les falaises environnantes.

 
Prendre à droite vers l'amont en marchant sur des parties sableuses ou des galets moyens en cherchant toujours le meilleur passage car aucune balise ne vient aider dans la progression. Seuls quelques cairns donnent des indications sur les meilleurs passages.


La remontée est agréable et sans grand danger jusqu'aux gros blocs rocheux qui semblent boucher totalement le passage. Il faut parfois escalader les plus gros blocs tout en franchissant le cours d'eau. Certains sont assez hauts mais sans danger. On aperçoit de plus en plus l'étroit canyon de 120 m de hauteur.

 
En arrivant près de la faille, le mieux consiste à poser le sac et prendre le minimum sur soi pour pénétrer au plus loin dans la cavité, d'où utilité d'avoir pris un maillot de bain, des sandales et des protections pour les appareils photos.



Il faut bien évaluer le niveau de l'eau avant de pénétrer sans danger. Ne jamais s'élancer dans le tunnel lors de forts épisodes pluvieux qui peuvent faire monter l'eau rapidement.


Attention aux glissades possibles sur les déjections de la faune locale (crottes de salanganes ou de chauve-souris).

 
Pour admirer les jeux de lumière venus du plafond qui se reflètent sur les magnifiques roches striées, l'idéal est d'arriver en fin de matinée. La lumière a du mal à pénétrer le canyon et il ne faut pas se précipiter au risque de chuter.


Comme nous sommes près, nous en profitons pour comparer la pierre à celle qu'on est habitué de rencontrer en randonnée.

 
Sur le haut de la faille, un énorme rocher est coincé... C'est impressionnant, pourvu qu'il se décroche un autre jour.



Si on avance assez, on se retrouve devant un grand bassin dont le niveau dépend du débit du Bras Rouge et peut imposer de nager. Nous, nous avons dû nager dans cette eau fraîche mais pas froide.

 
Nous sommes remontés jusqu'à la cascade au fond de la Chapelle, le plus difficile était de remonter le courant. Nous avons dû laisser notre appareil photos/caméra à l'abri car nous n'avions pas de protection étanche.
(Faire un clic sur la photo ci-dessous pour voir la vidéo)

Après la visite à la cascade souterraine puis au bain forcé dans les différents bassins à la sortie de la Chapelle, nous avons repris le chemin inverse.

 
Pour info : Il était possible de profiter des toboggans et retenues d'eau nombreux en aval du sentier qui remonte vers Cilaos. Nous ne l'avons pas fait.

La remontée vers Cilaos s'effectue par le même itinéraire.

 
Le retour paraîtra plus long car il comporte plus de pentes positives. Arrivée à notre point de départ la visibilité est bonne mais le temps s'est couvert.


Cette sortie, proche de Cilaos, est très connue aussi bien par les locaux que par les visiteurs comme nous. Cette Chapelle naturelle et aquatique aux airs de cathédrale de pierre est vraiment magnifique et impressionnante. Il faut juste choisir un jour où la météo est bonne, qu'il n'y a pas eu trop de précipitations les jours précédents et avoir du matériel pour aller dans l'eau. 

 

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