C'est grâce à un pote, professionnel de la montagne, que j'ai eu cette information. L'origine de cet article vient du journal "Le Dauphiné" zone Sud-Isère. Grâce à ce procédé de géolocalisation, en quelques secondes, les sauveteurs peuvent savoir où une victime se trouve, parfois au mètre près.
GendLoc. “Gend” pour gendarmerie. “Loc” pour localisation. Tel est le nom d’un procédé de géolocalisation imaginé par un maître-chien du Peloton de gendarmerie de haute montagne (P.G.H.M.) de l’Isère.
Outre son amour de la montagne, l’adjudant Olivier Favre est passionné d’informatique et de nouvelles technologies. Les nombreux secours qu’il a dû réaliser tout au long de sa carrière l’ont convaincu que la localisation précise des victimes était une donnée primordiale pour intervenir le plus rapidement et le plus efficacement possible. Or, il s’est aperçu qu’un temps précieux était souvent perdu lorsque, à l’autre bout du fil, le randonneur égaré ou l’alpiniste blessé ne savait pas exactement où il se trouvait quand il appelait au secours.
Deux conditions : avoir un smartphone et capter le réseau de son opérateur téléphonique
Chargé de “recherche et développement” pour le P.G.H.M. de l’Isère, il a donc suivi de nombreux stages et décidé d’appliquer au secours en montagne la géolocalisation par satellite, dont sont équipés les smartphones.En collaboration avec un opérateur de services en télécommunication, Callr, il a donc mis GendLoc en place en 2012.
Depuis, ce procédé s’est exporté et est désormais utilisé par tous les P.G.H.M. et P.G.M. de France, ainsi que par les CRS montagne et les unités de sauvetage en mer, mais aussi par les services départementaux d’incendie et de secours (S.D.I.S.), le Samu ou encore les centres opérationnels de la gendarmerie (C.O.R.G.).
Le principe ? Simple comme un SMS ! Deux conditions sont néanmoins requises pour pouvoir bénéficier de cette technologie : être en possession d’un smartphone et se trouver à un endroit où le réseau de votre opérateur est actif.
Lorsque vous êtes en montagne et que l’opérateur auquel vous êtes abonné "ne passe pas" là où vous vous trouvez, vous pouvez tout de même capter le réseau d’un autre opérateur pour téléphoner ou envoyer des SMS. En revanche, GendLoc ne pourra pas être appliqué, puisqu’il fonctionne à partir de vos données data, précise un officier du P.G.H.M. de l’Isère.
Si, en revanche, vous captez bien le réseau de votre opérateur, il vous suffit d’appeler le 112 (le numéro d’urgence européen) pour être en relation directe avec un service de secours, généralement les sapeurs-pompiers, qui peuvent entrer en contact avec l’unité de secours en montagne de permanence ou avec tout autre service concerné. Votre numéro de téléphone s’affiche automatiquement sur l’écran des secouristes. Dès lors, un SMS vous est envoyé avec un lien HTLM intégré qu’il vous suffit d’ouvrir. À partir de là, si la fonction GPS de votre appareil est bien activée et que vous avez autorisé le partage de vos données data, les secouristes seront en mesure, au bout de quelques secondes, de savoir où vous vous trouvez, parfois au mètre près !
Dès que le GPS vous localise dans un rayon de moins de cinquante mètres, il nous donne la latitude et la longitude et indique le secteur sur la carte qui s’affiche sur notre écran, poursuit un gendarme. Même si on perd le contact, on sait donc exactement où aller.
Ce système de géolocalisation peut également permettre aux sauveteurs de diriger à distance des personnes seulement égarées et non blessées pour les remettre sur la bonne voie et éviter, ainsi, de monopoliser un hélicoptère qui serait donc indisponible pour d’autres interventions plus importantes.
Pour consulter l'article du Dauphiné, faire un clic sur la vignette ci-dessous :
Outre son amour de la montagne, l’adjudant Olivier Favre est passionné d’informatique et de nouvelles technologies. Les nombreux secours qu’il a dû réaliser tout au long de sa carrière l’ont convaincu que la localisation précise des victimes était une donnée primordiale pour intervenir le plus rapidement et le plus efficacement possible. Or, il s’est aperçu qu’un temps précieux était souvent perdu lorsque, à l’autre bout du fil, le randonneur égaré ou l’alpiniste blessé ne savait pas exactement où il se trouvait quand il appelait au secours.
Deux conditions : avoir un smartphone et capter le réseau de son opérateur téléphonique
Chargé de “recherche et développement” pour le P.G.H.M. de l’Isère, il a donc suivi de nombreux stages et décidé d’appliquer au secours en montagne la géolocalisation par satellite, dont sont équipés les smartphones.En collaboration avec un opérateur de services en télécommunication, Callr, il a donc mis GendLoc en place en 2012.
Depuis, ce procédé s’est exporté et est désormais utilisé par tous les P.G.H.M. et P.G.M. de France, ainsi que par les CRS montagne et les unités de sauvetage en mer, mais aussi par les services départementaux d’incendie et de secours (S.D.I.S.), le Samu ou encore les centres opérationnels de la gendarmerie (C.O.R.G.).
Le principe ? Simple comme un SMS ! Deux conditions sont néanmoins requises pour pouvoir bénéficier de cette technologie : être en possession d’un smartphone et se trouver à un endroit où le réseau de votre opérateur est actif.
Lorsque vous êtes en montagne et que l’opérateur auquel vous êtes abonné "ne passe pas" là où vous vous trouvez, vous pouvez tout de même capter le réseau d’un autre opérateur pour téléphoner ou envoyer des SMS. En revanche, GendLoc ne pourra pas être appliqué, puisqu’il fonctionne à partir de vos données data, précise un officier du P.G.H.M. de l’Isère.
Si, en revanche, vous captez bien le réseau de votre opérateur, il vous suffit d’appeler le 112 (le numéro d’urgence européen) pour être en relation directe avec un service de secours, généralement les sapeurs-pompiers, qui peuvent entrer en contact avec l’unité de secours en montagne de permanence ou avec tout autre service concerné. Votre numéro de téléphone s’affiche automatiquement sur l’écran des secouristes. Dès lors, un SMS vous est envoyé avec un lien HTLM intégré qu’il vous suffit d’ouvrir. À partir de là, si la fonction GPS de votre appareil est bien activée et que vous avez autorisé le partage de vos données data, les secouristes seront en mesure, au bout de quelques secondes, de savoir où vous vous trouvez, parfois au mètre près !
Dès que le GPS vous localise dans un rayon de moins de cinquante mètres, il nous donne la latitude et la longitude et indique le secteur sur la carte qui s’affiche sur notre écran, poursuit un gendarme. Même si on perd le contact, on sait donc exactement où aller.
Ce système de géolocalisation peut également permettre aux sauveteurs de diriger à distance des personnes seulement égarées et non blessées pour les remettre sur la bonne voie et éviter, ainsi, de monopoliser un hélicoptère qui serait donc indisponible pour d’autres interventions plus importantes.
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