Venir
à Tahiti et ne pas faire de plongée serait comme venir à Paris et ne
pas aller voir la tour Eiffel. J’ai fait beaucoup
de plongées dans toute la Polynésie lors de notre affectation et
remettre les bouteilles dans l’océan pacifique a toujours un effet
magique. Entre la limpidité de l’eau, sa température, la faune
et la flore on n’est jamais déçu et aucune plongée ne ressemble à
une autre. Aujourd’hui c’est par l’intermédiaire du club TOPDIVE TAHITI,
situé au sein de l’hôtel Intercontinental Resort & Spa à Faa’a que je vais faire cette plongée.
La plongée a eu lieu sur le spot de la vallée blanche côté océan face à l’aéroport. La magie était là malgré un shark feeding imprévu que nous n’apprécions pas et réprouvons. Balistes jaunes, barracudas, requins citrons, pointes noires, blanches… étaient au rendez-vous.
Rien
à dire de particulier sur ce club, il est au top au niveau du matériel,
des locaux, des bateaux… Dans la norme et
sûrement dans la réglementation. Le problème en Polynésie ce sont
les monopoles et les clubs de plongée n’échappent pas à la règle comme
les compagnies aériennes. Le résultat est triste car on se
retrouve avec des clubs sans vie, sans âme quel contraste avec ces
clubs que j’ai connus il y a quelques années où les propriétaires,
souvent atypiques, amenaient dans leur passion les clients
devenus leurs coéquipiers de palanquée. Ces clubs de passionnés ont
disparu comme :
- MUST de Philippe Molle
- TAHITI PLONGEE d’Henri Pouliquen
- MANIHI BLUE NUI de Gilles Petre
- CENTRE PLONGEE MARQUISES de Xavier Curvat
- BORA BORA CALYPSO CLUB de Claude Sibani
- MAEVA PLONGEE de Teva Buchin
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