Cette
fois, nous avons décidé d'aller dans la vallée d'Ossau, comme la neige
est largement tombée, nous
tentons une nouvelle sortie que nous n'avons jamais faite. Nous
l'avons découverte sur un bouquin "50 randonnées raquettes dans les
Pyrénées". Après avoir fait quelques recherches sur internet,
nous n'avons pas trouvé de tracé GPS, mais même pas peur, le beau
temps est au rendez-vous et le risque d'avalanches est passé 0/5.
Initialement nous devions faire de la cabane du Bourdiou
d'Aspeigt au signal du Braca, appelé aussi Turon de Lahouita et
encore Turon de la Goaïta, selon les cartes, mais nous nous sommes
arrêtés à la cabane d'Ibech.
RENSEIGNEMENTS SUR CETTE RANDONNEE :
Carte IGN 1546 ET
Dénivelés : + 654 m.
Distance : 10,50 km
Durée totale : 04 heures 00 dont 57 minutes de pause
Météo : soleil avec quelques nuages
Niveau : Marcheur
Difficultés : Aucune par temps clair. Il est préférable d’effectuer cette randonnée lorsque la neige est tombée à 800 mètres (pour un départ en raquettes dés la cabane du Bourdiou d’Aspeigt). Sortie idéale après de fortes chutes de neige, que le manteau n’est pas stable et qu’il y a des risques d’avalanches en haute montagne.
Toutes les informations sur cette sortie
Départ : Parking de la cabane du Bourdiou d’Aspeigt.
Le départ de notre sortie est normalement à partir du parking de la cabane du Bourdiou d'Aspeigt (842 m.)
Nous sommes partis 200 mètres au dessus de la cabane, car la route était déneigée.
Il suffit de suivre la piste qui monte en vastes lacets dans la forêt au pied du versant nord du pic Lauriolle. Au bout de quelques minutes, il faut laisser une piste sur la droite et continuer tout droit toujours dans la forêt.
Au cours de l'ascension, nous découvrons les dégâts de la tempête Xinthia. Cela date de plus d'un an et c'est encore impressionnant.
Sur notre droite, s'élève le pic Montagnon (1973 m.) de notre position il cache le Mailh Massibé qui a la même altitude.
Au bout de 3/4 heures, nous arrivons au niveau des bâtiments de l'ancienne mine de cuivre d'Aspeigt (1080 m.)
Un peu d'histoire. La mine d'Aspeigt était une mine de cuivre. Elle fut exploitée de 1857 à 1873 puis abandonnée. Elle reprit en 1888 mais peu de temps et fut une nouvelle fois abandonnée. En 1889, elle fut exploitée sans autorisation. Le chef d'exploitation, Léon Canton habitant de Bielle et agissant pour le compte de Georges Canton et Auguste Thomson. Ils construirent des chemins et les murs d'un bâtiment de 200 m2. Malgré l'interdiction de poursuivre les travaux par le préfet, l'exploitation ne cessa qu'en 1893. Après un accord, les travaux reprirent en 1899. 100 ouvriers travaillaient à la mine. L'exploitation était difficile et suite à de nombreux accidents donc beaucoup mortels, la Sté minière congédia la moitié de ses personnels. "L'indépendance des Basses Pyrénées" annonçait en 1902 amena de nouvelles machines et les ouvriers bénéficièrent de bons dortoirs et des repas consistants composés de soupe, de viande et de légumes. En 1906, il y eu une violente tempête, le torrent Lassourde pénétra dans l'usine causant de très importants dégâts. Puis l'exploitation perdit de son intérêt et fut abandonnée.
Poursuivre la piste qui passe au dessus de la mine, franchir une barrière.
La piste s'élève, deux possibilités soi tracer tout droit pour les plus sportifs jusqu'à la cabane d'Ibech soi rester sur la piste et prendre les lacets. Plus la piste monte et plus les bâtiments de la mine s'éloignent. La vallée s'ouvre sur le Benou.
La piste est superbe, de belles images d'hiver.
Encore quelques lacets et nous arriverons sur le plateau d'Ibech. Le sommet du pic Lauriolle (1858 m.) se découvre petit à petit.
C'est un très beau pic.
Après avoir passé un petit col, nous plongeons sur la cabane d'Ibech (1443 m.) elle se trouve à l'entrée du plateau d'Ibech.
Dommage que cette cabane soit entièrement fermée sans aucune possibilité pour les randonneurs à se mettre à l'abri. C'est rare, heureusement qu'il fait beau.
La plaine d'Ibech, très peu de marques de randonneurs.
Nous sommes partis 200 mètres au dessus de la cabane, car la route était déneigée.
Il suffit de suivre la piste qui monte en vastes lacets dans la forêt au pied du versant nord du pic Lauriolle. Au bout de quelques minutes, il faut laisser une piste sur la droite et continuer tout droit toujours dans la forêt.
Au cours de l'ascension, nous découvrons les dégâts de la tempête Xinthia. Cela date de plus d'un an et c'est encore impressionnant.
Sur notre droite, s'élève le pic Montagnon (1973 m.) de notre position il cache le Mailh Massibé qui a la même altitude.
Au bout de 3/4 heures, nous arrivons au niveau des bâtiments de l'ancienne mine de cuivre d'Aspeigt (1080 m.)
Un peu d'histoire. La mine d'Aspeigt était une mine de cuivre. Elle fut exploitée de 1857 à 1873 puis abandonnée. Elle reprit en 1888 mais peu de temps et fut une nouvelle fois abandonnée. En 1889, elle fut exploitée sans autorisation. Le chef d'exploitation, Léon Canton habitant de Bielle et agissant pour le compte de Georges Canton et Auguste Thomson. Ils construirent des chemins et les murs d'un bâtiment de 200 m2. Malgré l'interdiction de poursuivre les travaux par le préfet, l'exploitation ne cessa qu'en 1893. Après un accord, les travaux reprirent en 1899. 100 ouvriers travaillaient à la mine. L'exploitation était difficile et suite à de nombreux accidents donc beaucoup mortels, la Sté minière congédia la moitié de ses personnels. "L'indépendance des Basses Pyrénées" annonçait en 1902 amena de nouvelles machines et les ouvriers bénéficièrent de bons dortoirs et des repas consistants composés de soupe, de viande et de légumes. En 1906, il y eu une violente tempête, le torrent Lassourde pénétra dans l'usine causant de très importants dégâts. Puis l'exploitation perdit de son intérêt et fut abandonnée.
Poursuivre la piste qui passe au dessus de la mine, franchir une barrière.
La piste s'élève, deux possibilités soi tracer tout droit pour les plus sportifs jusqu'à la cabane d'Ibech soi rester sur la piste et prendre les lacets. Plus la piste monte et plus les bâtiments de la mine s'éloignent. La vallée s'ouvre sur le Benou.
La piste est superbe, de belles images d'hiver.
Encore quelques lacets et nous arriverons sur le plateau d'Ibech. Le sommet du pic Lauriolle (1858 m.) se découvre petit à petit.
C'est un très beau pic.
Après avoir passé un petit col, nous plongeons sur la cabane d'Ibech (1443 m.) elle se trouve à l'entrée du plateau d'Ibech.
Dommage que cette cabane soit entièrement fermée sans aucune possibilité pour les randonneurs à se mettre à l'abri. C'est rare, heureusement qu'il fait beau.
La plaine d'Ibech, très peu de marques de randonneurs.
Nous avons fait cette même balade hier et je suis bien d'accord, il est en effet dommage que cette cabane soit fermée.
RépondreSupprimerbonjour , d'ou vient votre bibliographie sur les mines d'aspeigt. je n'ai pour ma part que des renseignement parcellaires. merci d'avance
RépondreSupprimers.bouchs@wanadoo.fr