Île d’Oléron - Voyage - Charente Maritime (17) - Excursion - Du 15 au 20 juillet 2012.

Ce n’était pas prévu, mais nous avons répondu à une invitation et nous sommes montés cinq jours une île d’Oléron dans le département de la Charente Maritime (17) dans le Pays Marennes-Oléron.

       L’île d’Oléron (en saintongeais Ile d’Olerun) est située dans l’océan Atlantique, au large des côtes de la Charente-Maritime. Sa capitale actuelle est Saint-Pierre-d’Oléron, principal pôle commercial et artisanal de l'île.
Plus grande des îles françaises métropolitaines après la Corse, avec ses 30 km de long sur 8 km de large (dans la plus grande largeur), elle a une superficie de 174 km2.

Depuis le 19 mars 1966, l’île est reliée au continent par un pont routier, long de 3 021 m (le troisième plus long pont de France).

L’année dernière, nous sommes allés à la même époque sur l’île de Noirmoutier et nous avons apprécié cette l’île vraiment tournée vers le tourisme. L’île d’Oléron n’a rien à envier à l’île de Noirmoutier au niveau de sa beauté.

Par contre, l’île d’Oléron célébrée, il y a bien longtemps, par Pierre Loti a aujourd’hui beaucoup de progrès à faire pour le tourisme. 

AU NIVEAU DE LA SIGNALISATION :
Dés avoir franchi le pont routier qui relie l’île au continent, le manque de signalisation laisse le visiteur dans l’inconnue et se perdre facilement. A noter que le pont routier qui relie l’île au continent est gratuit.

AU NIVEAU DES ROUTES :
La majorité des routes ne sont pas bien entretenues, trop étroites, les bas-côtés, quand il y en a, ne sont pas stabilisés, il n’y a pratiquement pas de trottoirs ni de pistes cyclables. Être piéton ou cycliste est dangereux sur Oléron.
AU NIVEAU DE L’ARNAQUE DES TOURISTES : Tout se paye sur l’île :
- Même au niveau des offices du tourismes, nous avons voulu une carte des pistes cyclables, ok pour la payer, mais on nous proposait que des cartes de l’année dernière, modifiée au stylo devant nous.
- Au niveau des locations de vélos, prendre un VTC, le panier est payant en plus de la location ainsi que les antivols.
- Nous avons été abordés en ville, par une association de résidents qui font une pétition contre le paiement de l’accès aux plages.
- Nous avons voulu acheter du poisson à la criée au port de la Cotinière, impossible pour des particuliers. Par contre la visite de la criée est possible mais payante.
Je pense que les élus de l’île d’Oléron se plantent complètement, avant de faire tout payer aux touristes il faudrait que les infrastructures répondent à un minimum pour leur accueil et leur sécurité. Ce genre de bizness sur le dos des touristes a comme résultat de nous faire fuir et aller ailleurs. 
Après ce petit coup de gueule, revenons à notre court séjour. Le style des maisons est identique à toute la côte atlantique, il est joli et vraiment typique à la région.

L’île surnommée Oléron « la lumineuse » en raison de son fort taux d’ensoleillement tout au long de l'année à une végétation méditerranéenne.

Une des particularités d’Oléron est les écluses à poissons.

Ces écluses sont des pièges à poissons constitués d’un mur de pierres sèches ayant la forme d’un fer à cheval, l’arrondi donnant sur le large. Des ouvertures, appelées bouchots, aménagées dans ce mur sont obturées par des grilles. A marée montante, l’eau et les poissons passent par-dessus le mur. A marée descendante, l’eau s’écoule par les grilles des bouchots et les poissons peuvent y rester piégés. De plus de 200 à la fin du XIXème siècle, il n’en subsiste que 17 aujourd’hui dont 3 on été reconstruites. Les écluses sont des éléments essentiels du patrimoine oléronais, toute pêche y est interdite et il ne faut surtout pas enlever les pierres des murs qui les consolident.


Nous sommes allés plusieurs fois à La Cotinière, le port et joli et il y a de nombreux petits commerces.

Nous avons profité de la gentillesse "d’un local" pour pratiquer la pêche à pied. Cette pêche est ouverte à tous mais il y a des règles à respecter et il faut être du cru pour en connaître la réglementation.
On ne peut pêcher que de jour, on est limité à 5 kg/personne, il y a des tailles minimales à respecter en fonction des espèces (coques, tellines, palourdes, pétoncles, praires, couteaux, araignées (6 max.), tourteaux et moules). Il est interdit de pêcher dans les réserves naturelles, ports et chenaux en plus il y a des distances à respecter (25 m.) en fonction des concessions des écluses, parcs à huîtres, bouchots.
Pour notre part, nous sommes allés pêcher la crevettes roses.

La technique est la même que pour les écrivisses. Dans une balance, ici une épuisette, il faut mettre un appât.

A marée basse, il faut trouver des trous sous les cailloux (c’est le plus dur), mettre l’épuisette dedans et attendre un moment que les crevettes viennent manger.

Nous sommes partis plus de trois heures, rien de physique, il faut être équipé de bonnes chaussures, avoir un sac pour récupérer les fruits de la pêche et être vigilant avec la montée de la mer. C’est sympa malgré que cela ne soit pas trop notre truc, il n’y a pas trop d’action. Nous n’avons pas été trop doués dans ce genre de pêche, mais les quelques crevettes récupérées ont alimenté l’apéro…
Nous ne reviendrons pas sur l’île d’Oléron car nous avons été déçus (voir au-dessus). Mais ces quelques jours nous ont amenés une bonne bouffée d’air car nous sommes toujours preneurs de nouveaux horizons à découvrir.

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