Vélo à Assistance Électrique (V.A.E.) - Utilisation et choix - Notre quête de renseignements - Février 2023.

Nous pratiquons le VTT depuis de très nombreuses années, entre randonnées sportives, sorties d'entretien, compétitions, balades... Le temps passant, le poids des ans s’accumulant et les technologies évoluant, nous commençons à nous intéresser aux vélos à assistance électrique (V.A.E.). Nous avons fait des recherches recoupées avec les avis de vrais utilisateurs sur le terrain et nous vous proposons cet article.

 

Nous savons qu'un vélo électrique reste un vélo, il faut pédaler pour bénéficier de l’aide du moteur, alimenté par la batterie. L’assistance se coupe à l’arrêt du pédalage, ainsi qu’à 25 km/h. Les possibilités sont nettement supérieures à celles d’un vélo classique. En pratique sportive VTT, comme nous le faisions, les montées se franchissent aisément, on peut faire de plus longues distances sans se fatiguer, les trajets sont moins éprouvants, le vent n’est plus un problème.

 

Bien sûr, il existe différentes catégories dans les vélos électriques :

* des vélos de ville
* des VTC
* des VTT
* des vélos de course
* des compacts
* des pliants

Ces appareils sont à équiper en fonction des besoins de l’utilisateur : sacoches, gourde, panier, siège enfant, etc... Les vélos dépourvus de barre centrale sont dits "de femme", car ils sont plus faciles à enfourcher, mais ils sont en réalité conseillés, qu’on soit un homme ou une femme, si on s’arrête souvent (notamment en ville, aux feux ou pour faire des achats), ou si on transporte un enfant à l’arrière.

Plusieurs paramètres importants et incontournables sont à aborder avant l'achat de son V.A.E. :

1/ Le plus important est d'avoir un moteur de qualité qui doit avoir un couple important : 85Nm.

 

2/ L'autonomie qui dépend du poids transporté (poids du cycliste) et de la capacité de la batterie : 625Wh. 

 

Si vous pouvez recharger tous les jours et que vous n'enchaînez pas les cols de montagne, 500Wh semble suffisant. Cependant si vous voulez enchaîner 2 ou plusieurs cols, ou si vous voulez faire deux sorties deux jours consécutifs sans avoir la possibilité de recharger les vélos, 625Wh semble un choix beaucoup plus judicieux à ce jour. De plus les batteries perdent de leur puissance dans le temps. Bien sûr, il existe des batteries de 750Wh mais c'est en fonction des dates de commercialisation des vélos. Après vous pouvez acheter une seconde batterie de secours ou de remplacement tout est en fonction  de moyens.

 

3/ Une marque référencée et un modèle de votre choix en évident les vélos de grandes surfaces. Pour les pratiquants de VTT, la qualité du cadre est très importantes par les contraintes que subissent ces vélos dès que le terrain devient accidenté, tant en montée qu’en descente. En plus avec un moteur (au moins 2kg) et une batterie (pouvant aller jusqu’à 4 kg) ces contraintes sont décuplées et nécessitent un cadre sérieusement fabriqué et des soudures de qualité irréprochables, ce qui est un argument supplémentaire pour fuir les “chinoiseries” à bas prix.

4) L’homogénéité de l’accastillage : avec la montée des prix certains fabricants ont tendance à abaisser la gamme des périphériques (dérailleur, cassette... ). Un dérailleur Shimano minimum "Deore" ou mieux un "XT".

 

Pour les camping-caristes :

5) Le porte-vélos : 2 VAE pèsent 50kg. Il est important que votre porte vélo puisse les supporter, surtout sur un Camping-car (un nid de poules avec 50Kg en porte à faux peut faire de gros dégâts, y compris sur la cellule du véhicule. De plus sur les CC le porte vélos est haut perché et y installer 2 vélos tourne vite à la séance de musculation (le cas échéant penser à retirer les batteries). Certains porte-vélos sont homologués pour VAE (60 kg de charge max).

 

 Si rouler avec un V.A.E. a de nombreux avantages, il y a aussi quelques inconvénients et pas des moindres :

Le prix : Un vélo électrique est beaucoup plus cher qu’un vélo classique, le prix moyen se situant entre 1500 et 3000 €.

La batterie : Une fois la batterie déchargée, le vélo devient très pénible à piloter, à pousser ou à tirer...

Le vol : Un vélo électrique attire aussi l’attention. La meilleure façon d’éviter les vols est de le garer à l’abri des convoitises. Si ce n’est pas possible et qu’il doit rester dehors, mieux vaut ôter la batterie (le rachat d’une batterie coûte plusieurs centaines d’euros et les revendeurs demandent souvent la facture d’origine, c’est assez dissuasif pour les voleurs). Un antivol est évidemment incontournable.

 

Le poids : Un vélo électrique pèse lourd, au bas mot 24 kg. Franchir quelques marches vélo à la main peut être pénible.

 

 La réglementation :
Un vélo électrique homologué (dont l’assistance se coupe à 25 km/h) reste un vélo. Selon le code de la route, les usagers peuvent donc emprunter les pistes cyclables et n’ont pas l’obligation de porter un casque vélo, même s’il est plus prudent de s’en équiper.
Plus d’information sur les règles de circulation pour les cyclistes.

Nul besoin non plus d’une assurance spécifique, ni d’une immatriculation. Les speedbikes, qui roulent à plus de 25 km/h, doivent en revanche respecter les règles s’appliquant aux deux-roues motorisés, comme les draisiennes électriques, qui ne sont rien de plus que des scooters un peu poussifs.

 

En résumé :

- Un vélo électrique vaut logiquement plus cher qu’un vélo classique, le prix moyen se situant entre 1500 et 3000 €. Mais attention, en cette période de pénurie de composants électroniques, les tarifs ont tendance à augmenter tout comme les délais de livraison.

- Des aides financières nationales et locales permettent de faire diminuer le tarif.

- Un vélo électrique permet de faire de longues distances sans se fatiguer, il permet également de maintenir une activité physique.

- Il faut absolument essayer le vélo électrique avant de l’acheter.

- L’autonomie est un des critères essentiels à prendre en compte.

- Les V.A.E. sont très prisés des voleurs, il faut retirer la batterie quand il est garé à l’extérieur.

 

REMERCIEMENTS :

 

Nous tenons à remercier M. Jean-Paul Dugène (Blog "En route avec Jean Paul") et M. JP Guyon qui nous ont aidés en nous fournissant de très précieux renseignements et leurs vécus sur le terrain sans qui nous n'auront pas pu faire cet article.