Après une nuit très très fraîche, c’est en catastrophe que nous nous levons, nous n’avons pas mis de réveil en pensant être réveillés de bonne heure… Mais il est 08:45. Autre surprise au réveil, la toile de la tente est gelée et nous avons notre première gelée blanche de la saison. Les rayons du soleil éclairent les hauteurs du pic du Midi d’Ossau.
Notre 2ème étape sur la H.R.P. du refuge de Pombie aux lacs d'Arriel via le passage d'Orteig, le refuge et le col d'Arrémoulit.
RENSEIGNEMENTS SUR CETTE RANDONNEE :
Cartes : Ossau Vallée d'Aspe PN des Pyrénées (1547OT) Vignemale Ossau Arrens Cauterets PN des Pyrénées (1647OT)
Date : 07.09.2015
Dénivelés : Positifs 1230m - Négatifs 1035m.
Distance : 15,59 km
Durée totale : 07 heures 56 dont 02 heures de pause
Météo : Soleil, nuages et froid le matin.
Niveau : randonneur
Balisage : Aucun.
Difficultés : Aucune par temps clair, terrain sec et en l'absence de neige.
Là où hier soir on voyait le fond de vallée s'est déployée une épaisse mer de nuages.
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Nous prenons un rapide petit-déjeuner consistant et c’est le départ à 09:07.
Nous allongeons le pas pour rattraper un peu le retard pris. Le début de cette étape est une descente plein Est vers le Caillou de Soques. Nous longeons grosso modo la rive droite du torrent de Pombie jusqu’à la cabane de Puchéoux puis passons rive gauche après la cabane en empruntant une première passerelle.
Derrière nous les nuages se dissipent autour du pic du Midi d'Ossau avec l'arrivée du soleil.
Mais devant, nous plongeons dans la mer de nuages.
Notre sentier nous mène jusqu’à l’orée de la forêt où nous prenons une deuxième passerelle. Nous traversons la forêt et débouchons sur la vallée du gave du Brousset. Après avoir traversé le gave et le GR®108A, nous remontons Sud-Est en direction de la cabane du Caillou de Soques jusqu’à la D934 (route reliant Laruns au col du Pourtalet) que nous traversons.
Cabane du Caillou de Soques (1390m).
Pour info : Une benne à poubelles se trouve en bordure de route sous la cabane du Caillou de Soques.
Ci-dessous, la vallée du gave de Brousset avec Fabrèges, la station d'Artouste dominés par le pic de la Sagette que nous avons fait en 2011.
Nous prenons le sentier qui monte dans le bois, ce chemin est assez raide au départ mais s’adoucie par la suite. Après un court passage en forêt, nous traversons la passerelle pour franchir le ruisseau d’Arrious.
Derrière nous, on peut contempler le pic du Midi d’Ossau (2884m) et le chemin parcouru depuis ce matin et le refuge de Pombie.
Nous suivons le vallon le long du ruisseau d’Arrious.
Nous prenons de l'altitude, le chemin est bien marqué et le panorama s'élargie.
On atteint la quèbe d'Arrious (1860m), abri adossé à un énorme rocher.
Nous faisons une halte à la quèbe d'Arrious. Arrêt pratiquement obligatoire pour observer des marmottes pas farouches mais difficiles à trouver au milieu des cailloux.
Un petit zoom pour vous aidez à la trouver.
Elle est là !
Nous avons encore de la route à faire et nous reprenons notre ascension sur un chemin au milieu de rochers et de pierres.
Le chemin remonte ensuite en lacets jusqu’au col d’Arrious (2259m).
Nous prenons de l'altitude, le chemin est bien marqué et le panorama s'élargie.
On atteint la quèbe d'Arrious (1860m), abri adossé à un énorme rocher.
Nous faisons une halte à la quèbe d'Arrious. Arrêt pratiquement obligatoire pour observer des marmottes pas farouches mais difficiles à trouver au milieu des cailloux.
Un petit zoom pour vous aidez à la trouver.
Elle est là !
Nous avons encore de la route à faire et nous reprenons notre ascension sur un chemin au milieu de rochers et de pierres.
Le chemin remonte ensuite en lacets jusqu’au col d’Arrious (2259m).
Au col, après avoir fait un petit break pour prendre notre déjeuner.
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Nous prenons le sentier sur notre droite pour aller au lac d’Arrious.
Puis nous remontons vers le passage d’Orteig, en prenant sur la gauche du lac.
Le passage d’Orteig, nom du guide Orteig qui le découvrit. Il nous permet d'atteindre le refuge d'Arrémoulit en nous évitant de descendre sur le lac d’Artouste, il nous fait gagner 3/4 heure et nous évite des dénivelés positifs comme négatifs supplémentaires. Nous faisons une pause pour admirer le paysage sur notre gauche, le lac d'Artouste.
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Sur notre droite, nous apercevons le pic d'Anayet et la vertice d'Anayet que nous avons fait le 11 août de cette année.
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Nous prenons le sentier sur notre droite pour aller au lac d’Arrious.
Puis nous remontons vers le passage d’Orteig, en prenant sur la gauche du lac.
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Le passage d’Orteig, nom du guide Orteig qui le découvrit. Il nous permet d'atteindre le refuge d'Arrémoulit en nous évitant de descendre sur le lac d’Artouste, il nous fait gagner 3/4 heure et nous évite des dénivelés positifs comme négatifs supplémentaires. Nous faisons une pause pour admirer le paysage sur notre gauche, le lac d'Artouste.
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Faire un clic sur la photo ci-dessous pour voir une VIDEO de cette vue.
Sur notre droite, nous apercevons le pic d'Anayet et la vertice d'Anayet que nous avons fait le 11 août de cette année.
Pour les personnes ayant le vertige ou n’étant pas rassurées, redescendre depuis le col d’Arrious vers le lac d’Artouste et remonter au refuge comme de nombreux topo/guides le proposent.
On range les bâtons pour franchir le passage d’Orteig, vertigineux mais cablé et gentil sur du rocher sec. Belle vue sur le lac d’Artouste en contrebas.
Face à nous le pic Palas avec ses 2974m.
Face à nous le pic Palas avec ses 2974m.
Attention, ce passage aérien demande la plus grande prudence malgré la main courante qui l’équipe.
C'est parti pour le franchissement du passage d'Orteig.
Pour voir notre passage en vidéo, faire un clic sur la photo ci-dessous.
Après le passage d’Orteig, nous avons continué sur le chemin ou plutôt le champ "cairné" qui conduit jusqu’au lac d’Arrémoulit. "Trop de cainrs tuent le cairn". Peu avant d’arriver au refuge, magnifique vue sur le secteur du lac d’Arrémoulit et son refuge (2305m).
Faire un clic sur les 2 panoramas ci-dessous pour les agrandir
Il est seulement 14:20, l'étape du jour était prévue jusqu’au refuge d’Arrémoulit, mais la zone ne se prête pas trop au bivouac, après avoir refait le plein en eau et profité des commodités, nous décidons de continuer notre rando en direction du col d’Arrémoulit et de l’Espagne tout en cherchant une zone pour monter notre tente. La montée pentue au col se fait au milieu de cailloux et n’est pas très agréable contrairement au panorama derrière nous.
Le col d’Arrémoulit est en vu.
Nous prenons pieds au col.
La vue est impressionnante aussi bien sur le chemin que nous venons de parcourir depuis le passage d'Orteig et le refuge d'Arrémoulit.
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Que du côté espagnol, sur les lacs d'Arriel dominés par le Balaïtous.
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Toujours pas de zone pour bivouaquer correctement, nous décidons de continuer. La pente est très raide pour descendre vers les lacs et le chemin n'est ni stable ni évidant à trouver malgré quelques cairns.
Arrivés en bas et après avoir traversé un éboulis de rochers, nous ne trouvons pas d'emplacements libres autour du lac d'Arriel supérieur. Nous continuons et faisons notre bonheur juste avant le lac d'Arriel inférieur. Nous avons fait une grosse journée et sommes contents de pouvoir se poser un peu.
Nous prenons pieds au col.
La vue est impressionnante aussi bien sur le chemin que nous venons de parcourir depuis le passage d'Orteig et le refuge d'Arrémoulit.
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Que du côté espagnol, sur les lacs d'Arriel dominés par le Balaïtous.
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Toujours pas de zone pour bivouaquer correctement, nous décidons de continuer. La pente est très raide pour descendre vers les lacs et le chemin n'est ni stable ni évidant à trouver malgré quelques cairns.
Arrivés en bas et après avoir traversé un éboulis de rochers, nous ne trouvons pas d'emplacements libres autour du lac d'Arriel supérieur. Nous continuons et faisons notre bonheur juste avant le lac d'Arriel inférieur. Nous avons fait une grosse journée et sommes contents de pouvoir se poser un peu.
Pour suivre la préparation, le récit et les bilans de notre trek sur la Haute Randonnée Pyrénéenne faire un clic sur la vignette ci-dessous.
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