La météo a été calme toute la nuit et ce matin nous nous levons sous un soleil volé avec des températures relativement fraîches. Nous quittons Port des Barques prenons la direction de notre première étape : la citadelle de Brouage.
L'étape du jour ci-dessous :
47 km
Nous arrivons rapidement sur le site de Brouage et nous nous garons sans problème sur le parking gratuit destiné aux camping-cars se trouvant sur le site, le long du parking voitures.
(Coordonnées GPS N 45° 52' 5.51" et W 1° 4' 2.46" – Adresse : D3 17320 Hiers-Brouage)
Cette étonnante
petite citée fortifiée, fondée en 1555 par Jacques Pons, était à
l'origine un port de commerce.
Alors que Richelieu l'avait faite
fortifier pour créer un bastion catholique face à La Rochelle qui était
protestante, l'envasement de la baie s'effectua de façon inéluctable, et
ce fleuron de l'architecture militaire se retrouve aujourd'hui à
presque trois kilomètres de la mer, "échouée" au cœur de 12000 hectares
de marais.
Nous pénétrons dans la citadelle par la porte Royal.
A ce jour, marins et soldats ont quitté les lieux, mais ont laissé des graffitis, gravés dans la pierre des fortifications.
Des panneaux "Brouage autrefois" permettent, par l'intermédiaire de cartes postales et photographies anciennes en grand format, de faire des comparatifs avec aujourd'hui. Ci-dessous, la porte Royale.
Ci-dessous, la rue du Québec.
La forge royal.
Nous sommes passés par l'Office du Tourisme, située à côté de l'église, l'accueil a été super sympa, nous avons récupéré un plan de la citadelle (GRATUIT). Puis nous avons continué la découverte de cette cité.
Le navigateur Samuel Champlain était natif de Brouage, c'est lui qui
fonda la ville de Québec en 1608.
La visite de l'église de Brouage est
particulièrement intéressante, car les magnifiques vitraux offerts par
le Québec illustrent abondamment ce sujet.
Voici le texte que l'on peut lire sur le vitrail ci-dessus :
"La
mer au loin s'est retirée, comme l'histoire au fond des temps, et la
forteresse ignorée ne vit plus qu'au souffle des vents. Mais voici qu'elle peut renaître, la cité des rêves perdus. Son lourd passé a cessé d'être une moisson d'espoirs déçus..."
Nous poursuivons la visite en montant sur les remparts au niveau des latrines.
La poudrière Saint Luc.
Le sentier sur les remparts nous mène à l'ancien corps de garde du bastion d'Hiers.
Nous remontons au bastion de la Brèche et sa poudrière très bien restaurée et utilisée aujourd'hui comme salle d'exposition.
A quelques mètres se trouve une particularité de la citadelle le port souterrain de la Brèche. Brouage possède deux ports souterrains.
Ces ports souterrains, situés dans l'épaisseur du rempart, permettaient aux soldats de rejoindre discrètement les ouvrages avancés qui protégeaient Brouage.
C'est aussi par ces ports que les chaloupes chargées de sel ou de marchandises quittaient la cité pour rejoindre les navires de plus gros tonnages à l'ancre dans le Havre.
Aujourd'hui, ces ports sont à secs...
Nous continuons notre balade dans les petites rues de la cité, passons à proximité du clos de la halle aux vivres et de la tonnellerie.
De cette paisible citadelle, fleuron de l'architecture militaire
antérieure à Vauban, se dégage un charme suranné mêlé à une sensation de
sérénité apaisante. Nous finirons par déjeuner dans l'un des restaurants de la cité. En début d'après midi, nous repartons en direction de l'île d'Oléron.
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